mercredi 4 mai 2011

FACIÈS


L’équipe du 116 a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition

FACIÈS

YASSINE

Le jeudi 19 mai à 19h

Exposition présentée du 19 mai au 02 juillet 2011

Le 116/lieu de création, 116 rue Jean-Jacques Rousseau, 76600 Le Havre
Œuvre exposée visible de l’extérieur
Contact : 06 62 72 76 30

vendredi 18 mars 2011

Vues de l'exposition ERECTIO








Erectio

Qu’est ce que l’architecture ? En écho à cette interrogation, Le 116/lieu de création propose l’exposition « Erectio », mot latin signifiant l’action de lever, de dresser, d’ériger, du 1 au 18 mars 2011. L’exposition tente de dégager une sémantique architecturale au travers d’impressions d’architecture développées par Amaury Morisset, Aldéric Trével, et Laura Pérez Garcia.

On dit qu’Ulysse, assouvi de prodiges, pleura d’amour en voyant son Ithaque.*

Imprégnée par ses relations avec les hommes, l’architecture prend esthétiquement en charge cet affect qui se lit comme l’aboutissement et la projection d’une histoire.

Ce lieu de l’imaginaire se retrouve taillé dans les deux imposantes pierres dressées construites sur le principe des jeux de construction. Des modèles en carton, à découper et à assembler, qui présentent l’architecture comme l’émanation d’une ambition verticale. Ce jeu de préfabriqués accentue la nature stylisée de la forme, plus près de la pierre taillée que du menhir, une architecture en apparence primitive qui dénote une expérience re-créative.

C’est sur ce pivot rhétorique que se construisent deux autres pièces : le dôme géodésique et le projet de la pierre de Caen. D’un côté une structure architecturale complexe très prisée des bricoleurs, de l’autre côté une pierre acheminée vers sa condition de bloc de construction.

En tant que structure autoportante, la construction d’un dôme géodésique peut être vue comme la consécration de la satisfaction d’une habileté manuelle, une sorte de plaisir ostentatoire de la construction. Bien d’avantage, cette structure en demi-cercle allègue une sorte de figure dérivative entre la sphère personnelle et la sphère céleste, entre le macrocosme et le microcosme.

Une pierre, à nulle autre pareille, s’érige comme une allégorie à la mémoire du bâti. Ordinaire et anonyme, elle est à la fois potentialité et réservoir. Potentialité d’être la première pierre de l’ouvrage, réservoir des nombreuses étapes de transformation passées et à venir. Une sorte de ready made dénaturé dans cet entrelacs, dans ce passage d’un état à un autre.

En contraste à cette naturalité de la pierre, la cimaise marbrée nous offre la leçon d’un certain goût du précieux. Ouvrant par là même un dialogue entre l’ornementation et l’architecture, ce totémisme des procédés d’embellissement nécessite un entrainement visuel pour ne pas tomber dans un art phénomène, dans une saturation rétinienne.

Saturation de l’espace également avec l’architecture gonflable. Le propos ici est de poser l’architecture comme un espace qui contraint nos déplacements, qui les régule et les dirige, qui les mène vers un étouffement, vers un essoufflement.

Une pièce nous offre de nouveau cette respiration. Une photo sur laquelle on peut voir une vision du mythe de la découverte. Etre le premier à découvrir une architecture archaïque dans un lointain, une architecture cependant semblable aux nôtres, dans les premiers temps de l’histoire.

* Jorge Luis Borges, Œuvres poétiques 1925-1965.

jeudi 17 février 2011

ERECTIO

Du 1er au 18 mars 2011
Vernissage le jeudi 3 mars à 18h30

Le 116/lieu de création, 116 rue Jean-Jacques Rousseau,
76600 Le Havre

Cette exposition est organisée dans le cadre du mois de l‘architecture contemporaine en Normandie.

lundi 13 décembre 2010

Soirée Vidéoscope #02


Merci à Dario Apostoli pour la présentation de son travail, ainsi qu'à Harry-Pascal Bannais pour la traduction.

mercredi 24 novembre 2010

Screen tests


Lundi 13 décembre 2010
14h à 18h en continue, le 116 ouvrira ses portes pour une expérience warholienne.

Le 116 présentera les « Screen tests » portraits vidéos en noir et blanc réalisés par la classe de terminale CAP Photo du lycée Saint Vincent de Paul.



Soirée Vidéoscope #02

Vidéoscope #02

Spécial Dario Apostoli

le jeudi 09 décembre 2010 à 19h

Dario Apostoli naît à Berne en 1970. Il commence à pratiquer la photographie à seize ans en autodidacte, explorant ses diverses formes : natures mortes, portraits, reportages. Il se consacre exclusivement au noir et blanc depuis quelques années, et s’occupe personnellement du développement et du tirage de ses photos. Depuis 2008, il expérimente le cinéma en filmant quelques courts métrages avec son téléphone portable. Ces films explorent les parts d'ombre et de lumière.

lundi 8 novembre 2010

Photos de l'exposition UNCOMFORTABLE








40 planches de bois 40x250cm

cordage
, galets


31 dessins
plus d'informations sur Modèle Puissance ici

UNCOMFORTABLE


UNCOMFORTABLE est une exposition du collectif Modèle

Puissance au 116/lieu de création, au Havre du 2 au 17 novembre
2010. Jean-Philippe Bretin, Vanessa Dziuba, Julien Kedryna et
Nicolas Nadé ont installé leurs dessins sur la cimaise du fond
et saturé le reste de l’espace d’une construction à la fois précaire
et ingénieuse, faite de planches de contreplaqué, de cordes
et de galets. Imaginée pour souligner l’inconfort des conditions
d’exposition (l’espace, avec sa large vitrine, est assez inadapté
à l’accrochage d’oeuvres graphiques), la scénographie semble se
retourner contre le visiteur dont la déambulation est largement
contrainte, voire périlleuse.

À cette incommodité physique vient encore s’ajouter celle de
la vision. Aucun recul possible : le spectateur est privé de son
privilège de distanciation. Qu’il n’essaie même pas d’opérer une
quelconque mise au point sur les zones de flou d’une aquarelle
ou d’un crayon de papier estompé, sur le fourmillement de détails
dessinés au stylo bille ou encore sur la juxtaposition de traits
de feutres soigneusement serrés les uns contre les autres. Il lui
sera tout aussi vain de s’évertuer à fixer l’unité qui se cacherait
derrière la diversité de ce qui est donné à voir. Le collectif Modèle
Puissance semble en effet avoir évacué de son propos toute
illusion rationaliste qui consisterait à débusquer la répétition
dans la différence. Si modèle il y a, il n’est pas normatif, mais se
dessine au contraire dans une mouvante et puissante dynamique.
Leur communauté artistique n’est pas fondée sur le principe du
même ou de la ressemblance, mais sur celui de l’étrangeté et de
la contingence de la rencontre. Random, un recueil de dessins
auto-édité en 2009, procédait par exemple d’associations
aléatoires entre les travaux des quatre artistes qui avaient déjoué
l’organisation de l’imprimeur pour produire 100 exemplaires
uniques d’un même ouvrage.
Un paradoxe similaire se joue dans les dessins que Nicolas
Nadé réalise à la feuille carbone comme dans ceux qu’il passe
et repasse dans le photocopieur jusqu’à obtention d’une qualité
de noir jugée satisfaisante. L’artiste détourne dans les deux cas
la fonction de duplication de l’outil pour créer des originaux ; de
banals instruments de reprographie deviennent ainsi les supports
d’expérimentations graphiques. Julien Kedryna et Jean‑Philippe
Bretin portent quant à eux une attention particulière aux
potentialités de techniques plus traditionnelles. Le premier
travaille notamment sur la confrontation entre les propriétés de
capillarité de l’aquarelle, l’épaisseur de la peinture et la précision
du feutre, parfois contrariée par le défaut mécanique de la règle
qui fait baver le trait. Le second associe à l’un de ses personnages,
Serpan, des formes (abstraites ou évoquant la nature factice
des parcs zoologiques) dont le modelé doit bien plus à la nature
de l’outil (plume, pinceau) et aux accidents du tracé, qu’à une
science élaborée de la perspective. D’une façon plus préméditée,
les recherches graphiques et plastiques de Vanessa Dziuba
entretiennent une confusion entre des dessins mimant des
volumes et des sculptures feignant la planéité (idée de passage se
matérialisant par ailleurs dans la fluidité des motifs de réseaux
et de coulées). L’installation collectivement conçue pour l’occasion
constitue d’ailleurs une tentative comparable de conversion de la
ligne et de la surface dans un espace tridimensionnel.

Ce jeu de traduction est également à l’origine du titre de
l’exposition. Ayant précédemment intitulé « Mon Singe » une
exposition à l’espace My Monkey à Nancy ou encore « Paradis
total » une autre chez Total Heaven à Bordeaux, le collectif a
éprouvé les limites de sa méthode, et y a par là même introduit
une part d’arbitraire, quand il a été confronté à un nom sous forme
de chiffres. C’est ainsi que « 116 » est, par glissement sonore,
devenu « sans aise » avant d’être converti en UNCOMFORTABLE.

Cécilia Le Métayer

mercredi 13 octobre 2010

UNCOMFORTABLE / Modèle Puissance


UNCOMFORTABLE
Une exposition de Modèle Puissance
au 116 / lieu de création
116, rue Jean-Jacques Rousseau, Le Havre
du 2 au 17 novembre 2010, 14h-18h
vernissage le mardi 2 novembre à 18h30

lundi 11 octobre 2010

Soirée Vidéoscope #01

Merci à tous pour votre présence.

lundi 27 septembre 2010

Soirée Videoscope #01


Soirée Videoscope #01
jeudi 7 octobre 19h-23h
Programmation Pocket Films

mercredi 16 juin 2010

Photos de la première édition des soirées de projections Videoscope.






Soirée Videoscope #00
Le 27 mai 2010
Raphaël Maze / Jacques Brodier
En lien un entretien de Corinne Peuchet sur le travail de Raphaël Maze :

lundi 12 avril 2010

Cimaise XV


Amaury Morisset
In memorium Pascal le sanglier, 2009
polystyrène, fibre de verre, résine époxy, céramique émaillée

mardi 16 février 2010

Cimaise XIV


Laura Perez Garcia
One day Roberto entra dans la fin du monde, 2009
dessin assisté par ordinateur.

dimanche 6 décembre 2009

Cimaise XIII - Julien Martin



Julien Martin
Rouge Baiser, 2008
Installation, dimensions variables.
plus d'informations ici.